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The Hardy blog

Mardi 15 février 2011 à 19:49

 Les façons de faire de Costco forceraient les... (Photothèque Le Soleil)

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Les façons de faire de Costco forceraient les pétrolières et les indépendants à vendre leur essence à des prix compétitifs entre eux.

PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

Pierre Couture
Le Soleil

(Québec) Le géant du commerce au détail Costco cherche à ouvrir une essencerie à Québec (secteur Lebourgneuf) depuis plusieurs années. Et pourtant, il ne réussit pas à obtenir le feu vert de la Ville de Québec. Pourquoi?

Qui bloque Costco à la Ville? La dernière fois que nous avons parlé du sujet dans Le Soleil (il y a trois mois), le maire Régis Labeaume a perdu les pédales et a accusé Costco de trop parler aux médias. «Ce sont des placoteux, qu'ils se taisent, qu'ils ferment leur boîte, qu'ils fassent leur job pour faire avancer le dossier», avait sèchement répliqué le maire, choqué noir, à mon collègue Pierre-André Normandin.

Or, dans le dossier de Costco, force est de constater que la Ville de Québec dort bel et bien au gaz. Le dossier traîne malheureusement en longueur depuis des années. Costco a tenté deux fois par le passé d'obtenir un permis. À ce rythme, on se demande d'ailleurs qui la Ville de Québec cherche-t-elle à protéger?

Les indépendants? Ces fameux indépendants du pétrole comme Eko, Olco, Sonic et autres sont devenus très imposants ces dernières années dans le marché de l'essence au Québec. Des indépendants protégés par une loi qui fixe un prix plancher chaque semaine pour chaque litre d'essence. Une loi mise sur pied pour leur permettre notamment d'offrir une solution de rechange aux automobilistes.

 

Si je vous raconte cette histoire de Costco et des indépendants de l'essence, c'est que la semai­ne dernière, le CAA-Québec a déploré une fois de plus qu'il y avait une réelle absence de concurrence dans le marché de l'essence à Québec. Résultat : les marges de profit au détail ont été plus élevées à Québec (et à Montréal) que dans le reste de la province l'an passé.

Pour le CAA-Québec, il ne fait pas de doute que l'arrivée d'un joueur comme Costco dans la vente de l'essence à Québec pourrait faire baisser les prix. En gros, les façons de faire de Costco forceraient surtout les pétrolières et les indépendants à vendre leur essence à des prix compétitifs entre eux. Et ça, ça dérange beaucoup de monde.

Dans la grande région de Montréal, Costco possède quatre essenceries et vend son litre d'essence au prix plancher imposé par le gouvernement en ajoutant 3 ¢. Hier, à Québec, les automobilistes payaient en moyenne 6,6 ¢ en marge supplémentaire versée au détaillant pour chaque litre d'essence achetée.

Le CAA-Québec ne comprend d'ailleurs pas que dans un marché comme Québec, où l'on dénombre quelque 270 stations d'essence, personne n'ose défier la compétition en vendant son litre d'essence moins cher. Personne.

Alors, à quoi bon vouloir continuer à protéger les indépendants par une loi garantissant un prix plancher au Québec, alors que ces derniers ne font que suivre la parade lors de hausses de prix?

Depuis plusieurs années, Cost­co dénonce les prix élevés de l'essence au Québec et surtout le mécanisme de fixation du prix plancher établi chaque semaine par la Régie de l'énergie. L'entreprise en a surtout contre la marge bénéficiaire supplémentaire de 3 ¢ imposée par la Régie aux détaillants afin de couvrir leurs dépenses d'exploitation.

Reste que pour plusieurs analystes, la marge bénéficiaire des détaillants au cours de la dernière année a de quoi surprendre. Entre 3 et 5 ¢ par litre vendu, on parle d'un marché concurrentiel. À 6,6 ¢, c'est très confortable.

N'oublions pas que les détaillants de Québec n'ont pas à assumer des frais importants de transport, par exemple, puisque la raffinerie Ultramar est située à proximité, à Lévis.

Mardi 15 février 2011 à 19:16

 Bell serait déterminée à bloquer Quebecor à Québec

 

(CKAC Sports) Bell Canada sonderait des partenaires majeurs dans le but de couper à tout prix l'herbe sous le pied à Quebecor pour la gestion et le nom du futur amphithéâtre à Québec ainsi que l'obtention d'une équipe de la LNH.

Écoutez ci-haut les commentaires de Charles-André Marchand sur ce dossier dans le cadre de sa chronique Les finances et le sport à l'émission Sports du lit...



Selon le chroniqueur Réjean Tremblay de La Presse, des entreprises et des hommes d'affaires des «ligues majeures» auraient été approchés par Bell pour devenir propriétaires d'une équipe dans le futur Colisée. Bell ne peut pas être elle-même propriétaire d'une nouvelle équipe à cause de ses parts dans le Canadien.



Bell tenterait aussi de pouvoir mettre la main sur V avec l'objectif d'y diffuser les matchs d'une éventuelle nouvelle équipe québécoise.



Par ailleurs, trois autres grandes entreprises que Bell et Quebecor se battraient actuellement pour le nom du nouvel amphithéâtre, mais elles n'attireraient pas une équipe de la LNH.



Quoiqu'il en soit, Bell aurait l'intention de sortir des millions de dollars pour protéger le Canadien et RDS, en empêchant Quebecor de lui faire concurrence avec le Colisée et les nouveaux Nordiques à TVA et TVA Sports ainsi qu'aux réseaux anglais de l'empire dirigé par Pierre Karl Péladeau.

Lundi 14 février 2011 à 18:07


Les loutres amoureuses
envoyé par Audiofeeline. - Découvrez plus de vidéos d'animaux. 

Lundi 14 février 2011 à 0:00

 Quand on y pense ça pourrait être alarmant....
Préservons les abeilles !
envoyé par TVVendee. - L'info video en direct.

Samedi 12 février 2011 à 0:00

 http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/201101/30/01-4365189-david-suzuki-peu-confiant-en-lavenir.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_environnement_263_accueil_POS1


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