Dave30
The Hardy blog
Samedi 22 janvier 2011 à 16:30
http://actu-film.com/meilleurs-films-2011.html
Samedi 22 janvier 2011 à 7:03
Voici un lien concernant les projets des constructeurs automobile pour le futur.
http://auto.ca.msn.com/photos/galerie.aspx?cp-documentid=27319907
Samedi 22 janvier 2011 à 6:21
Ces chercheurs vont travailler sur les tissus d'un cadavre de mammouth retrouvé congelé et conservé dans un laboratoire russe, a expliqué le quotidien japonais Yomiuri Shimbun.
« Les préparatifs son achevés » et l'équipe va bientôt pouvoir débuter les opérations, a assuré au journal Akira Iritani, chef de l'équipe scientifique et professeur à l'université de Kyoto.
Le projet consiste à introduire des noyaux de cellules du mammouth, mort depuis des milliers d'années, dans des cellules énucléées provenant d'un éléphant vivant, afin de créer un embryon contenant de l'ADN de mammouth.
Faudra-t-il le montrer ?
Cet embryon sera ensuite placé dans l'utérus d'une femelle éléphant en espérant qu'elle donnera plus tard naissance à un bébé mammouth.
L'équipe de M. Iritani va s'appuyer sur les travaux d'un autre scientifique japonais, Teruhiko Wakayama, du Centre Riken de Biologie du Développement de Yokohama, qui est parvenu à créer des clones de souris mortes et congelées depuis 16 ans.
En utilisant la technique de M. Wakayama, M. Iritani et ses collègues ont mis au point un procédé permettant d'extraire des noyaux de cellules mortes, sans les abîmer.
« Si nous parvenons à créer l'embryon d'un clone, il nous faudra discuter, avant de l'implanter dans un utérus, de la manière dont nous pourrions le nourrir et de la pertinence de le montrer au public », a poursuivi M. Iritani.
L'équipe de M. Iritani, qui travaille avec un spécialiste russe des mammouths et deux experts américains des éléphants, espère toucher au but d'ici cinq ou six ans. •
Samedi 22 janvier 2011 à 6:11
WAGENINGEN (Pays-Bas) — "Un goût... de noisettes" : Walinka van Tol, étudiante néerlandaise, mord dans un chocolat d'où dépasse un ver, la protéine du futur, selon des chercheurs néerlandais persuadés que les insectes finiront par remplacer la viande dans nos assiettes.
"Le jour viendra où un Big Mac coûtera 120 euros et un Bug (insecte en anglais, NDLR) Mac 12 euros, où les gens qui mangent des insectes seront plus nombreux que ceux qui mangent de la viande", a prédit l'entomologiste Arnold van Huis, au cours d'une conférence à l'université de Wageningen (centre des Pays-Bas).
Walinka van Tol et 200 autres curieux jouaient ce soir-là aux cobayes pour l'équipe de scientifiques de Wageningen qui mène des recherches sur les insectes en tant que source de protéine alternative à la viande, meilleure pour la santé et l'environnement.
A la pause, le public s'est rué vers le buffet. Rouleaux de printemps aux sauterelles, ganache au chocolat et aux larves, quiche aux vers de farine ont été rapidement engloutis.
Mais Marcel Dicke, le chef du département d'entomologie de l'université de Wageningen, sait qu'il faudra plus qu'un ver enfoui dans un chocolat pour changer la mentalité occidentale.
"Le problème est là", dit-il à l'AFP, un doigt sur la tempe. "Les gens croient que c'est sale", explique-t-il, devant une exposition de moucherons, guêpes, termites et coccinelles, quelques-unes des 1.200 espèces d'insectes comestibles.
"Nous devons manger moins de viande ou trouver une alternative", assure le chercheur qui affirme manger régulièrement des insectes en famille.
Selon l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la planète comptera 9 milliards d'habitants en 2050 alors que la superficie des terres agricoles a déjà commencé à diminuer.
Les insectes sont riches en protéines, pauvres en graisse et avec dix kilos de végétaux, on produit six à huit kilos d'insectes, contre un kilo de viande seulement.
Abondants, ils rejettent peu de gaz à effet de serre et de lisier, et ne transmettent pas de maladies à l'humain qui les consomme.
"La question à se poser devrait vraiment être : pourquoi ne pas manger d'insectes?", estime Marcel Dicke en citant une étude selon laquelle chacun mange, à son insu, en moyenne 500 grammes d'insectes par an, dissimulés dans de la confiture de framboises ou du pain par exemple.
Environ 500 variétés d'insectes sont consommées au Mexique, 250 en Afrique et 180 en Chine, où ils sont souvent considérés comme des mets très délicats, souligne Arnold van Huis l'entomologiste.
Installé à Deurne (sud-est des Pays-Bas), Roland van de Ven produit plus d'1,2 tonne de vers de farine par semaine, destinés à des zoos et des animaleries mais pas seulement : 1 à 2% d'entre eux sont réservés à la consommation humaine.
La demande augmente, souligne-t-il en passant la main dans les vers qui grouillent dans l'une des innombrables caisses en plastique empilées jusqu'au plafond du hangar. Il en a vendu 900 kilos en 2010, contre 300 kilos en 2008, via un site internet et un grossiste du secteur de la restauration.
"Lorsque vous voyez un insecte, il y a un blocage. C'est différent si les insectes sont transformés et deviennent invisibles dans les aliments", assure Roland van de Ven.