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Y a-t-il une vie après la faillite pour Kodak ?

Le pionnier de la photographie s'est placé sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. La marque Kodak ne va pas disparaître pour autant, mais doit de toute urgence s’inventer un nouveau futur.
Par Sébastian SEIBT (texte)


La fin d’une ère ? Sûrement. La fin de l’histoire de Kodak ? Pas encore. Le pionnier de la photographie s’est placé, jeudi 19 janvier, sous la protection du célèbre chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Une législation qui doit lui permettre de trouver un nouveau souffle.

Cent-trente ans après sa fondation dans la ville de Rochester (dans l’État de New York), la firme qui a dominé le paysage de la photographie pendant une grande partie du XXe siècle est à court de liquidités. Depuis sept ans, Kodak enregistre en effet des pertes presque sans discontinuer. Le groupe a annoncé avoir obtenu une ligne de crédit de 950 millions de dollars auprès de la banque américaine Citigroup pour pouvoir continuer à exister durant la période de faillite et trouver une stratégie pour rebondir. Un comble pour cette entreprise qui a marqué l’histoire technologique.

Non seulement Kodak a inventé le premier appareil photographique, en1888, mais sans son savoir-faire, Hollywood n’aurait jamais vu le jour. Ce sont encore des appareils Kodak qui ont permis de capter certains moments emblématique du siècle dernier comme les premiers pas sur la Lune.

Du passé le groupe doit maintenant s’affranchir afin d'évoluer. En effet, la raison de sa descente aux enfers est connue : Kodak a raté le coche numérique. Pourtant, en 1975, le premier appareil photo numérique sort des laboratoires de la société. Mais, elle n’a pas su s’adapter face aux concurrents, notamment asiatiques, de plus en plus nombreux et qui ont su jouer la carte des prix. “Nous avons cinq ans de retard sur le marché de la photographie numérique, ce qui ne se rattrape pas”, avait déjà reconnu en août dernier Antonio M. Perez, PDG de Kodak, sur la chaîne économique américaine Bloomberg.

L’encre, le nouvel eldorado de Kodak ?

Cet ancien de Hewlett-Packard avait adopté, lors de son arrivée à la tête du groupe en 2004, non pas une stratégie de développement mais de réduction des coûts tous azimut. Sous son règne, 47 000 postes ont été supprimés sur un total de 60 000 en 2004 et 13 usines ont été fermées. Kodak s’est aussi transformé en machine à poursuivre ses concurrents en justice sur la base de son énorme portefeuille de plusieurs milliers de brevets.

Restructurer et devenir un pilier des prétoires ne sont pas les deux mamelles d’une stratégie industrielle. Antonio M. Perez en est conscient. “Aujourd’hui, Kodak franchit une étape importante dans son processus de transformation”, a-t-il indiqué dans le communiqué de presse publié à l’occasion de l’annonce de la faillite du groupe.

“Kodak n’a pas beaucoup d’options pour remplacer son activité traditionnelle dans le domaine des appareils photo pour le grand public”, explique John Ward, un ancien cadre de Kodak, au site américain spécialisé en économie Business Week. En fait, Antonio M. Perez sait déjà dans quelle direction il veut aller : développer les ventes d’imprimantes aussi bien au grand public qu’aux professionnels. Il espère que les cartouches d’encre seront à l’ère du digital ce que les pellicules ont été à celle de l’argentique : une machine à cash.

Pour développer cette activité, qui devrait être rentable en 2013, selon Antonio M. Perez, Kodak compte tirer un trait définitif sur la photo. Signe de cette volonté : le groupe cherche à se défaire de ses quelque 1 100 brevets concernant l’imagerie digitale. 

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